UN VOYAGE DANS MES LIVRES

UN VOYAGE DANS MES LIVRES

RENARD Jules - "L'écornifleur"

Il est né en 1864 et mort en 1910.

Jules RENARD est connu principalement pour son roman « Poil de carotte ». Il fut un écrivain admiré par Marcel Proust, André Gide, Colette et d'autres auteurs français et même étrangers.

 

Quelques-unes des œuvres de Jules RENARD

  • Crime de village (1888),

  • Sourires pincés (1890)

  • L’Écornifleur (1892) 

  • La Lanterne sourde (1893) []

  • Coquecigrues (1893)

  • Deux Fables sans morale (1893)

  • Le Coureur de filles (1894)

  • Poil de Carotte (1894) 

  • Histoires naturelles (1894) 

  • Le Vigneron dans sa vigne (1894) 

  • X… roman impromptu (1895)

  • La Maîtresse (1896) 

  • Bucoliques (1898)

  • Les Philippe (1907) 

  • Patrie (1907) 

  • Mots d’écrit (1908) 

  • Ragotte (1909),

  • Nos frères farouches (1909)

  • Causeries (1910)

  • L’Œil clair (1913) 

  • Les Cloportes (1919)

 

Il s’est aussi intéressé au théâtre, à la musique et à d'autres disciplines.

 

 

 

 

 

 

 

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Résumé

 

Dès les premières pages, le lecteur comprend que le personnage principal, Henri, est ce que l’on peut appeler un parasite.

 

Il devient l’ami de la famille Vernet, des gens modestes, peu instruits, mais qu’il éblouit par sa façon de s’exprimer, et par le fait que ces gens le croient destiné à une brillante carrière littéraire.

C’est ainsi qu’Henri décide de s’accrocher à eux se faisant inviter à manger et acceptant même de partir en vacances avec eux à la mer.

 

Sa duplicité l’entraîne à courtiser Mme Vernet qui est fascinée par son prétendu talent de poète. Pour lui plaire, elle endosse le costume de la conseillère et de la muse. Cependant, pour échapper à l’attrait qu’exerce sur elle Henri, elle se drape dans sa dignité de femme mariée.

 

Henri se regarde exister à défaut de pouvoir exister. Il passe son temps à se conformer à l’image qu’il veut donner à tous. Il utilise toutes les roueries qui se présentent à lui pour berner son entourage.

Il s’en prend même à la nièce du couple, Marguerite, une gamine de 16 ans, fraîchement sortie du couvent. Avec le doigté qui sied à un tel individu, il tente de la déniaiser.

 

Conscient qu’il est peut-être allé un peu trop loin, il décide de quitter la famille Vernet pour retourner vivre à Paris.

Il pense que Marguerite se persuadera d’avoir vécu son premier roman d’amour, que Madame Vernet sera ravie d’avoir échappé à l’adultère et que Monsieur Vernet regrettera simplement l’argent qu’il lui a prêté.

 

 

 

Que dire ?

 

Les tableaux amusants, étonnants qui figurent dans cet ouvrage m’ont souvent plongé dans la perplexité. Les mœurs de cette fin de XIXe siècle étaient bien différentes de celles de notre début de XXIe siècle.

 

Certaines situations narrées par Jules RENARD sont tellement cocasses que parfois, le lecteur s’interroge sur le devenir des nombreuses turpitudes que commet Monsieur Henri.

 

Jules RENARD brosse également le quotidien de ces petits bourgeois avec des expressions, des phrases et une verve qui m’ont intriguée. J’ai d’ailleurs dû relire à plusieurs reprises certains passages.

 

Cet ouvrage figurait dans ma bibliothèque depuis longtemps. Je l’avais conservé dans le but de le relire même si je savais que « L’écornifleur » n’était pas aussi célèbre que « Poil de carotte ».

 

 

Cependant, je doute que cette histoire captive les lecteurs du XXIe siècle. Je me demande même si elle intéresserait les éditeurs actuels. Ce qui est regrettable, car la façon dont les situations sont découpées ne laisse aucune place à l’ennui.

Je suppose qu'au théâtre « L’écornifleur » doit susciter plus le rire que la compassion.

 

 

Cet avis n’engage que moi.

 

 

 



16/04/2024
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