UN VOYAGE DANS MES LIVRES

Il s’agit d’un écrivain et d’un réalisateur né en 1962.

Parmi tous les romans qu’il a écrits, certains sont de véritables bijoux. Je songe notamment à celui-ci :

• 2000 : J’abandonne, Prix Roman France Télévisions 2000

• 2001 : Le Bruit des trousseaux,

• 2003 : Les Âmes grises, Prix Renaudot en 2003.

• 2005 : La Petite Fille de Monsieur Linh,

• 2007 : Le Rapport de Brodeck : roman, Prix Goncourt des lycéens 
  Prix des libraires du Québec en 2008.
  Prix des lecteurs du Livre de poche en 2009

• 2007 : Le café de l’Excelsior

• 2008 : Petite fabrique des rêves et des réalités

• 2010 : L’Enquête,

• 2012 : Parfums, Prix Jean-Jacques Rousseau de l’autobiographie

• 2016 : L’Arbre du pays Toraja,

• 2018 : L’Archipel du Chien 

• 2019 : Compromis

Résumé :

Un très vieux monsieur, Monsieur Linh, fuit un pays asiatique en guerre avec sa petite fille aussi légère que sa valise. Son bagage contient quelques vêtements usagés, une photo jaunie, et une poignée de terre provenant de son village.

Après un long voyage en bateau, ils débarquent dans une ville froide, grise avec des centaines de réfugiés. Accueilli dans un dortoir avec d’autres exilés, Monsieur Linh s’occupe de sa petite fille, seule rescapée d’un massacre qui a anéanti la famille de l’enfant.

Il a tout perdu et se retrouve dans un pays qui ne parle pas sa langue et qui n’a pas d’odeur.

Dans ce pays où les gens marchent très vite et ont l’air de s’ignorer, Monsieur Linh rencontre sur un banc un vétéran de la guerre dont l’épouse est décédée. Ils ne parlent pas la même langue, mais ils se comprennent grâce aux gestes, aux regards et à la musique des mots.

Une amitié débute.

Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir la fin de l’histoire.

J’ai relu plusieurs fois ce petit bijou.

Je l’ai souvent recommandé autour de moi.

C’est un ouvrage qui respire la sensibilité, la poésie, mais qui fait aussi réfléchir sur l’accueil que nous réservons aux immigrés et sur ce qu’il est vital de leur offrir.

Quelques romanciers utilisent le présent avec plus ou moins de talent. Et c'est très lassant !

Dans ce cas, Philippe CLAUDEL parvient à mettre le lecteur à la place de Monsieur Linh.

Et c’est magique !

Cet avis n'engage que moi.