UN VOYAGE DANS MES LIVRES

UN VOYAGE DANS MES LIVRES

CARRE Isabelle - "Les rêveurs"

C'es une   actrice et une écrivaine. Elle est née en 1971.

 

Tout d’abord en 2003, elle obtient le césar de la meilleure actrice pour son rôle dans « Se souvenir des belles choses ».
ainsi que le Molière de la comédienne à deux reprises pour « Mademoiselle Else en 1999 et pour “L’hiver sous la table' en 2004.



C’est en 2018 qu’elle publie un premier roman ‘Les rêveurs’. Elle obtient la même année le Grand prix RTL-Lire ainsi que le prix des lecteurs de l’Express.

Elle écrit ensuite un deuxième roman ‘Du côté des Indiens’ en 2020.

Puis un troisième roman ‘Le jeu des si’ en 2022.



 

Par hasard, dans une brocante, j’ai trouvé et feuilleté "Les rêveurs".

.

C’est la simplicité et la poésie contenues dans ce roman qui ont retenu mon attention.

 

 

 

 

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Résumé :

 

 

Il y a d’abord une mère bizarre, un père soucieux des apparences et un petit studio où une jeune fille se cache près d’une clinique dans laquelle elle devra signer avant l’accouchement un papier destiné à une famille qui accueillera son bébé.

 

C’est ainsi que commence l’histoire.

 

Mais, un étudiant aux beaux-arts, fasciné, par l’évanescence de la jeune fille lui propose de devenir le père du bébé et de veiller sur elle.

Il l’épouse et elle vivra sa vie comme si elle n’existait pas avec l’air de ne pas pouvoir être présente pour ses enfants, son mari et les êtres qui gravitent autour d’elle.

 

Les souvenirs d’enfance de la narratrice se déploient d’abord dans l’insouciance avec les jeux, les rires, dans les pièces de l’appartement curieusement décorées, les feux de cheminée.

Mais à l’adolescence le sentiment de sa différence la perturbe. Elle qui aurait aimé vivre dans une famille classique doit en subir une qui est tout son contraire.

À 14 ans, elle fait une tentative de suicide et sera internée au service psychiatrique de l’hôpital des enfants.

La danse, le théâtre et le cinéma la sauveront de ce contexte familial pesant.

 

Son récit devient plus triste lorsqu’elle évoque la séparation de ses parents. Mais aussi quand elle parle de l’homosexualité de son père, et des visites qu’elle lui rend au parloir de la prison où il sera incarcéré.

Son ton est poignant lorsqu’elle explique la folie de sa mère qui était le ‘vilain petit canard’ d’une famille conservatrice.

À près de 60 ans, elle retrouvera le père de la narratrice.

 

Un dénouement que je laisse découvrir aux lecteurs.

 

 

 

 

 

Que dire ?

 

Je me suis perdue dans les trente ou quarante premières pages. J’avais deviné sans deviner que la jeune fille était la mère d’Isabelle CARRE.

 

Mais, pendant ces premières pages, j’ai éprouvé l’envie d’arrêter. Seules les récompenses qu’elle a reçues et la notoriété de l’actrice que j’admirais m’ont incité à poursuivre ma lecture.

 

La construction de ce roman est déroutante. Il y a de la rêverie, des effets de style, des révélations, des phrases intéressantes notamment sur l’enfance, et des confidences parfois gênantes.

 

Cette histoire est présentée comme un roman, mais pour moi, c’est une autobiographie un tantinet déplacée.

 

Elle me surprend, me gêne et me déplaît, car elle ne correspond pas à l’idée que je me faisais d’Isabelle CARRE.

 

 

J’ajouterais cependant que comparer à d’autres personnalités célèbres du monde du spectacle ou des arts le style de ce roman mérite que le lecteur s’y attarde par curiosité.

 

 

 

Cet avis n’engage que moi.

 

 

 

 

 

 

 


23/06/2023
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